Mes recettes de cuisine, entre tradition et création
Depuis très longtemps, toute petite en fait, j’aime cuisiner. J’ai commencé par des gâteaux avec ma mère, puis le plaisir de faire, d’expérimenter m’a poussé à étendre mes investigations culinaires. Je ne suis pas une cuisinière au sens professionnel du terme, j’ai appris dans les livres de recettes, mais sûrement pas avec la rigueur qu’impose un métier aussi exigeant que la cuisine des chefs, où chaque jour les mêmes plats innovants doivent être constamment au top.
Je reste une cuisinière familiale, formée sur une base traditionnelle de gratin dauphinois, de blanquette de veau, de potées, soupes, gratins, tartes et tourtes, mais j’avoue ma faiblesse en termes de cuisson de viande, volaille, et poissons. Pas d’excuses à chercher mais je suis plutôt végétarienne.
Ma mère cuisine bien, elle reste sur une base traditionnelle française, que j’adore. Moi j’ai eu la chance de voyager, et ma cuisine sans s’en ressent. La cuisine indienne, thaïlandaise, vietnamienne ont beaucoup influencé ma façon de préparer les plats. Pendant quelques années j’ai donc essayé puis reproduit des recettes que j’avais pu goutter dans ces pays. On parlait alors de World Food de cuisine fusion.
La reproduction des recettes est un passage obligé pour acquérir un socle, une compréhension des processus, de certains phénomènes chimiques de la cuisine, c’est un apprentissage des mouvements : couper, émincer, mélanger, pétrir, lever des quartiers, tamiser, presser, râper, monter, déglacer…. une fois cette base à peu près acquise (chacun peut pousser le perfectionnement jusqu’où il le souhaite), soit vous êtes créative et vous allez commencer à expérimenter vos propres créations, soit vous préférez un cadre et vous testerez de nouvelles recettes, à votre rythme.
J’ai la chance d’avoir un mari très ouvert en terme de gastronomie, issu d’une famille d’amateurs de bonne chair, c’est donc un continuel plaisir de tester des évolutions, car il apprécie, tout en sachant rester critique.
Étant flexivore, à savoir plutôt végétarienne mais restant ouverte de temps en temps, à certains plats à base de viande, soucieuse de consommer des produits bio, j’ai profondément changé ma façon de cuisiner ces dernières années, afin d’arriver à un équilibre santé / gustatif qui nous convienne. Beaucoup de légumes frais, beaucoup de cuisson vapeur, utilisation de farines variées plutôt que uniquement du blé, beaucoup de légumineuses et de crucifères (choux) et des soupes. Préparation d’huiles d’olive parfumée maison, travail sur les épices (curcuma, poivre, gingembre, ail, basilique), préparation de pain maison sans gluten (farine de sarrasin, de riz et de maïs).
Consommation des légumes de saison au maximum, préparation de bocaux en été et de confitures à 40 % de sucre. Galettes de courgettes au curry et au fromage de chèvre, riz au lait et tapioca au citron cumbava, tomates farcies au quinoa, omelette à l’oseille fraîche, pâtes à l’ail couvertes d’un hachis de tomates fraîches et basilique, salade de cresson aux anchois, petits poivrons en salade avec tomates et œuf dur…
Nous avons la chance d’être dans un pays de terroir et de petits producteurs bio de plus en plus nombreux, alors lâchez-vous et faites-vous plaisir ainsi qu’à vos proches.
